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Les ombres qui passent (walking shadows)
3 avril 2008

Je suis de ceux qui

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Rien à voir avec le dessin ci-dessus, mais je regarde beaucoup de films en ce moment et je n'arrive que difficilement à me souvenir de tous. Alors, comme il serait trop facile d’en faire un simple inventaire sur un document Word à mon propre usage, je profite de ce lieu pour tenir un listing, d'ailleurs également destiné à moi seul (paradoxal, n’est-il pas).

L’idée n’est pas de me lancer dans la critique de films, ce dont je suis parfaitement incapable. L'objectif est de situer dans le temps, et pour mon seul usage égoïste, le visionnage de ces films.

Ce qui ne m’empêchera pas de noter, en quelques mots réducteurs, arbitraires et forcément abscons, ce que j’ai pu en penser (si tant est que j’ai pu en penser quelques choses. Doit-on avoir un avis sur tout ?). Le terme « sympathique » revient de nombreuses fois, mais ce n’est pas ici de la littérature. On peut m’en tenir rigueur ; en ce qui me concerne, je ne m’en tiens pas rigueur. C’est déjà ça.

Donc, les derniers films vus, à peu près dans l’ordre antéchronologique : 

- Le Lauréat, de Mike Nichols – 1968 (Dustin Hoffmann jeune. Son premier film semble-t-il. Rien de transcendant, mais sympathique. Musique de Simon & Garfunkel, dont le fameux Mrs Robinson)

- Citizen Kane, de Orson Welles – 1940 (Parait-il le monument absolu de l'histoire du cinéma. Elu « meilleur film de tous les temps ». Et en tête du top 100 de l’American Film Institute. Ce qui m’a donc poussé à le regarder. Hélas, un certain ennui. J’ai dû passer à côté de quelque chose, je le sais bien)

- Le Parrain, 2ème partie, de Francis Ford Coppola – 1975 (Moins bien que le premier)

- Le temps des gitans, de Emir Kusturica – 1989 (Grand espoir mais petite déception. Belle musique)

- La guerre des mondes, de Steven Spielberg – 2005 (Sympathique comme peut l’être un énorme film à énorme budget. Fin décevante, mais c’est parait-il celle du livre, alors)

- Le parrain, de Francis Ford Coppola – 1972 (Ah, en voila un film qu’il est bon !)

- Le cactus, de Gérard Bitton et Michel Munz – 2005 (Début poussif, mais deuxième partie sympa. Une scène très drôle dans le train)

- La vie des autres, de Florian Henckel von Donnersmarck – 2007 (Très bon. Ca m'a conduit à vérifier derrière tous mes interrupteurs à tous hasards. Une image que je suppose fidèle de la RDA et de sa police politique, la Stasi)

- Minority report, de Steven Spielberg – 2002 (Idée de départ : traquer les criminels avant le passage à l’acte grâce à des extralucides. Résultat moyen. Et aussi, beaucoup trop de pubs)

- Mauvaise foi, de Roschdy Zem – 2006 (Bof bof, mais je le savais d’avance, donc je n'ai pas à m'en plaindre)

- A la recherche du bonheur, de Gabriele Mucccino – 2007 (Mélodrame. Mais sympa. Will Smith très bon. Bonne ambiance des années 80. Encore que je n'étais pas à San Francisco à l'époque pour le vérifier, mais à la maternelle à Paris)

- Lettres d’Iwo Jima, de Clint Eastwood – 2007 (Bon. Bataille d’Iwo Jima vu du côté japonais. Un film en couleur qu’on dirait en noir et blanc)

- Mémoire de nos pères, de Clint Eastwood – 2006 (Bon. Bataille d’Iwo Jima vu du côté américain. J’ai un peu regardé à droite à gauche pour essayer ensuite de comprendre cette histoire de plantage de drapeau, objet principal du film. Tout est vrai. Un vrai documentaire de ce point de vue)

- No country for old men, de Joel et Ethan Coen – 2008 (Vraiment très bon moment. Très bonne ambiance. Du tout bon. J’ai vraiment apprécié, on l’aura compris. Le méchant est vraiment méchant)

- A bord du Darjeeling Limited, de Wes Anderson – 2008 (Agréable, sympathique même, mais finalement, quel est le but ? Dans le même genre que la Famille Tenenbaum, du même réalisateur)

- Man of the moon, de Milos Forman – 2000 (Je ne connaissais pas la vie du comique Andy Kaufman. C’est chose faite. Vive Jim Carrey. Je me suis aussi renseigné sur cet Andy Kaufman, dont j’ignorais même alors jusqu’à l’existence. Tout est hyper documenté. J’ai vu ensuite des vraies séquences d’Andy Kaufman sur Youtube. La similitude est frappante)

- Eternal sunshine of the spotless mind, de Michel Gondry – 2004 (Original. Une histoire de manipulation de la mémoire. Pas tout compris, mais j’étais fatigué. Vive Jim Carrey aussi)

- Annie hall, de Woody Allen – 1977 (Blablablablabla. Mais bon, ça reste du Woody Allen sympathique quand même)

- Into the Wild, de Sean Penn – 2008 (Bien. Grands espaces, révolte, nature etc... Bonne musique mais pas trop quand même. Après l’avoir entendue en boucle pendant 1 mois, ça lasse. Forcément)

- Juno, de Jason Reitman – 2008 (Bien. Nonchalance et coolitude feintes et un peu forcées mais bon... Bonne musique. Après l’avoir entendue en boucle pendant 1 mois, ça lasse un peu moins que ci-dessus. Comme quoi)

- Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon – 2008 (Bien aimé. Mais pas non plus le film du siècle)

- Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street, de Tim Burton – 2008 (Berk. Chansons stupéfiantes de nullité, je trouve. Ah oui, parce que c’est un film chanté)

- Paprika, de Satoshi Kon – 2006 (Film d’animation. Original. Une machine qui permet de contrôler les rêves. Pas fan cependant de l’imagerie « manga »)

- Munich, de Steven Spielberg – 2006 (Bon. Bizarre, je ne trouve rien à dire d’autres)

- eXistenZ, de David Cronenberg – 1999 (Pas aimé. Frise parfois le ridicule)

- La musique du hasard, de Philip Haas – 1993 (L’absurde et le hasard. Il faut avoir lu le livre pour apprécier je pense. J’ai apprécié.)

- Neverland, de Marc Forster – 2005 (Très bof. Très Angleterre victorienne et, à vrai dire, un peu barbant à mon goût)

- Ushpizin, de Giddi Dar – 2006 (Bon. Mais faut être dans le bain pour apprécier. J’ai apprécié. Mais suis-je dans le bain ?)

- Tu marcheras sur l’eau, de Eytan Fox – 2004 (Sympathique, même si ce mot n’est pas en adéquation avec le sujet du film)

Bon, forcément, ça commence brutalement avec une liste indigeste parce qu’il faut bien rattraper le temps perdu sur les deux derniers mois. Mais peut-être que cela deviendra cohérent avec le temps. En tout cas, au moins chronologique et progressif.

Et puis, si le cœur m’en dit et que je ne me rends pas compte dans l’intervalle que ce déballage est grotesque et futile, j’ajouterai les livres lus (mais ça ne sera alors qu’au compte gouttes, forcément) et pourquoi pas les musiques écoutées. 

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