Film : The Dark Knight, Le Chevalier Noir, de Christopher Nolan – 2008 (je n’ai pas décelé le film stupéfiant dont j’avais entendu des merveilles. Mais très bien quand même, pour peu qu’on goute les films de super héros et Batman…)
merci de la réponse... sans vouloir schématiser ni détourner, le problème se pose dans l'écriture, quasiment dans les mêmes termes ( qu'est donc un poème sinon cette tentative à la fois nulle par nature et vertigineusement illusoire d'écrire LE poème, d'écrire le POEME, un point impossible de naissance et d'aboutissement à la fois, etc ), et en même temps, si l'urgence ou le hasard ou l'"impréméditation" ne nous mène pas à passer outre ce sentiment d'outrance, pour ne pas passer outre on passe peut-être à côté de ce qui pouvait naître ou être? c'est ainsi que j'ai détruit 99% de ce que j'écris, et je sais être l'exemple à ne pas suivre! bonsoir maître des ombres...
D
DB
11/12/2008 00:08
Le problème de la toile, c'est qu'elle tente souvent d'être trop réflechie et perd toute la spontanéité du simple carnet, d'autant que j'ignore parfaitement à quoi pourra ressembler la prochaine page. Le problème, c'est donc l'enjeu. C'est l'ambition puérile ou desespérée d'imaginer chaque toile comme l'ultime, comme un aboutissement en soi. C'est vertigineux et donc voué à l'échec.<br />
Sans parler de la structure, de l'infrastructure, de la suprastructure. Oula, il se fait tard et je m'égare...<br />
La toile c'est le projecteur braqué sur ce qui reste dans l'ombre. Et dans la lumière crue, tout perd beaucoup de ses nuances. Mais dans 1 mn, 1 heure ou 1 jour, je penserai probablement l'inverse...
C
Constance
10/12/2008 18:04
un petit signe en passant... plaisir au retour de cette écriture qui prend dans ses filets, dans son réseau, qui ancre-encre, je suis toujours très fan. Et le portrait-récit d'hier, Les flammes et les fantômes, une composition particulièrement forte, j'adore. Vous arrive-t-il de reprendre une page pour élaborer une toile ? j'ai peur que ce soit non, que ce qui est jeté sur la page soit comme un sort, on ne le reprend plus... et pourtant, qu'est-ce que ce serait beau projeté en grand ou moyen format...